Orphée Blanchard, doctorante en cancérologie depuis septembre 2011 au sein de l’UMR_S 1113 (Inserm), est membre de l’association Femmes et sciences depuis deux ans. Pendant son temps libre, elle intervient dans les collèges et les lycées pour promouvoir la recherche et la science auprès des jeunes.
Petite, Orphée était abonnée à la revue Sciences & Vie Junior, possédait un microscope et adorait visiter les musées scientifiques. « J’étais très curieuse déjà à l’époque », confie la jeune femme de 27 ans. Mais sa véritable passion pour les sciences de la vie et de la santé naît d’une rencontre avec un professeur de biologie au collège, « rigoureux mais captivant ». Durant sa licence en Biologie moléculaire et cellulaire elle rencontre un professeur de biochimie qui lui transmet le goût de la recherche et de la science en laboratoire et décide alors de rejoindre l’Université de Strasbourg pour son master en neurosciences. « Comme ces deux personnes l’avaient fait pour moi, je me devais de passer le relais aux jeunes générations », explique Orphée.
La jeune chercheuse a très vite appris à vulgariser la science. « Je suis l’aînée d’une famille de cinq enfants et ni mes parents, ni mes frères et sœurs n’ont un profil scientifique. C’était frustrant de ne pas pouvoir parler de ce que je faisais quand je rentrais chez moi alors j’ai trouvé des métaphores, des images pour qu’ils comprennent. » Il y a deux ans, Orphée a eu l’idée de promouvoir la recherche auprès des jeunes via l’Association des doctorants et docteurs d’Alsace (Addal) qu’elle présidait alors. « Mais le projet était trop conséquent pour l’Addal seule, qui a déjà beaucoup de défis, j’ai donc regardé ce qui se faisait à Strasbourg, c’est comme ça que j’ai connu l’association Femmes et Sciences. » Marie-Claire Cadeville, professeur émérite de physique de l’Université de Strasbourg et présidente de l’antenne Alsace de l’association, l’a invitée à les rejoindre, chose faite depuis deux ans.
L’exemple du téléphone portable
Si l’association a pour mission de promouvoir l’image des sciences chez les femmes et l’image des femmes dans les sciences, elle souhaite aussi inciter les jeunes, et en particulier les jeunes filles, à s’engager dans les carrières scientifiques et techniques. Orphée intervient donc dans les collèges et les lycées une dizaine de fois par an en moyenne pour parler de la science aux jeunes et leur faire découvrir les différentes matières. « Généralement, je commence toujours par leur faire sortir leur téléphone portable et leur demande quelles sciences ont été utilisées pour le fabriquer, ça marche à tous les coups ! » Elle leur parle du métier de chercheur, de son quotidien de doctorante, des qualités pour être jeune chercheur et leur donne aussi quelques conseils sur la formation universitaire. « Une majorité des personnes intéressées par les sciences se dirigent au prime abord vers des études de médecine et l’intérêt pour la recherche vient souvent d’une rencontre. Avec l’association, on provoque cette rencontre. On jette une graine et on voit si ça germe ! » La jeune femme insiste sur le fait que chacun doit choisir sa voie sans prêter attention aux idées reçues. « Je n’ai jamais incité mes frères et sœurs à suivre ma voie, j’ai seulement mis un point d’honneur à ce qu’ils aient tous une bonne note en biologie au bac ! », s’amuse Orphée.
Floriane Andrey
Depuis 2010, l’Université de Strasbourg propose des bourses financées par des dons à la Fondation Université de Strasbourg et à la Fondation pour la recherche en chimie. Pour la campagne 2014-2015, lancée lors des Journées des universités les 6 et 7 février derniers, elles comptent sur le soutien des composantes pour promouvoir ce dispositif.
« J’habite en cité U et la bourse du Crous ne suffit pas pour payer ma chambre. Si je n’avais pas eu cette bourse Université de Strasbourg, j’aurais dû travailler ou faire un prêt étudiant pour subvenir à mes besoins », confie Cédric Dosch, étudiant en 1re année de licence Musique et musicologie à la Faculté des arts. Depuis la rentrée 2013, le jeune homme de 17 ans bénéficie d’une bourse financée par des dons à la Fondation Université de Strasbourg. Comme lui, quelques 80 étudiants de l’université profitent de ce dispositif actuellement. Il existe huit types de bourses dont sept attachées à un domaine spécifique d’études, la dernière pouvant être attribuée à tous les étudiants qui s’inscrivent à l’Université de Strasbourg quel que soit leur projet. Sur les quatre dernières années, 1,3 million d’euros a été collecté pour permettre aux étudiants en difficultés financières d’être aidés pendant toute la durée de leur cursus.
La campagne 2014-2015 a été lancée lors des Journées des universités les 6 et 7 février derniers. Les personnes intéressées par le dispositif peuvent se rendre sur le site dédié, bourses.unistra.fr. Créé cette année, ce portail unique donne des informations sur toutes les bourses et permet aux lycéens de voir, en quelques clics, s’ils y ont droit.
Un public lycéen difficile à capter
« Chaque année, c’est un vrai challenge de promouvoir ces bourses », explique Frédéric Lichtenberger, chargé de communication et de marketing à la Fondation Université de Strasbourg. « Nous ciblons les lycéens mais malheureusement, au moment du lancement des campagnes, ce public, en pleine préparation du bac, a autre chose à penser », ajoute Stéphanie Loison, responsable du pôle « distribution » des fondations. Les deux fondations déploient tout un arsenal d’outils de communication pour promouvoir les bourses d’études : partenariats avec le Crous, le rectorat et l’Onisep, campagnes Facebook, présence sur le portail web de l’Unistra, etc. « Depuis l’année dernière, nous avons aussi mis l’accent sur les Journées des universités et la Journée portes ouvertes en distribuant des tracts », confie Stéphanie Loison. Les fondations comptent aussi sur le soutien de toutes les composantes de l’université pour promouvoir le dispositif et met à leur disposition un kit de communication sur simple demande.
Chaque année, depuis 2010, le nombre de bourses évolue pour arriver aujourd’hui à une soixantaine. « Je suis encore mineur et j’ai beaucoup de dépenses en perspective avec notamment le matériel pour mes études, le permis de conduire et la voiture ; cette bourse est une garantie pour mon avenir ! », assure Cédric Dosch.
Floriane Andrey
Jana Quinte, doctorante en 5e année en Sciences de l’éducation, a créé et anime depuis juillet 2013 des ateliers pour et par les doctorants en sciences humaines et sociales au sein de l’association Doxtra.
L’idée de créer des ateliers mensuels pour les doctorants sur des sujets essentiellement d’ordre méthodologique, est venue à Jana Quinte alors qu’elle avait le sentiment de se retrouver seule face à sa thèse. L’originalité de ces ateliers : les doctorants et les docteurs se retrouvent entre pairs pour avoir une parole plus libre et un retour d’expérience concret.
Effectuant son doctorat en cotutelle avec l’École supérieure de pédagogie de Karlsruhe, Jana s’est inspirée des colloques pour doctorants organisés par celle-ci, mais… animés par des professeurs. Elle ne sait pas si le concept existe ailleurs mais elle l’a développé en fonction de ses besoins, qu’elle partage avec de nombreux doctorants, à en croire le succès que connaît l'initiative.
Ateliers mensuels entre pairs
Les ateliers se tiennent une fois par mois au Collège doctoral européen, le deuxième jeudi du mois de 16h à 18h, et ce, depuis juillet 2013. Ils ne désemplissent pas. Une vingtaine de doctorants, peu importe leur nombre d’années de recherche, mais aussi des docteurs, y viennent pour témoigner de leur expérience, échanger constructivement avec leurs pairs sur leur sujet de recherche et des questions de méthodologie propres aux sciences humaines et sociales.
C'est à travers l’association des doctorant-es et docteurs-es en sciences humaines de l'Université de Strasbourg, Doxtra, que Jana a su trouver non seulement le soutien nécessaire pour mettre en œuvre son projet mais avant tout un lieu pour le mûrir et rencontrer d'autres doctorants qui s'engagent comme elle pour soutenir l'expérience de recherche des doctorants et docteurs dans ces disciplines.
Pour informer la communauté, Jana a réalisé et posé des affiches au Collège doctoral européen. Doxtra diffuse par ailleurs l’info aux écoles doctorales strasbourgeoises. Mais finalement, le meilleur moyen de diffusion pour l’instant est le bouche à oreille positif dont bénéficient ces ateliers.
Fanny Del
L’École des jeunes orateurs de Sciences Po Strasbourg a remporté le prix Mirabeau vendredi 7 février dernier.
Chaque année, les délégations qualifiées des neuf Instituts d’études politiques de France (Aix, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Rennes, Paris, Strasbourg et Toulouse) s’affrontent lors de joutes oratoires pour la grande finale de ce concours d’éloquence. Au grand théâtre de Provence, devant un jury présidé par Michèle Alliot-Marie, l’équipe de Strasbourg, composée d’Alexandre Battut, Adrien Marotte et Olric Izarn et coachée par Théophile Mégali, a remporté la victoire en défendant l’affirmative sur le sujet « La mémoire des conflits passés est-elle bonne conseillère pour les sociétés actuelles ».
Les vainqueurs se sont vus décerner la médaille de l’Assemblée nationale par Christian Kert, député (UMP) de la 11e circonscription des Bouches-du-Rhône, et remettre un trophée sculpté par un artiste local.
Les inscriptions pour les examens du Diplôme d’études en langue français (Delf) B2 et des Diplômes approfondis de langue française (Dalf) niveau C1 et C2 se feront du lundi 10 au vendredi 21 février 2014 (sauf samedi-dimanche) de 9 h à 11 h 30 à l’Institut international d’études françaises (IIEF), bureau 202, bâtiment le Pangloss ou par courrier : Université de Strasbourg - Institut international d’études françaises - BP 80010 -22 rue Descartes - 67084 Strasbourg Cedex.
Les épreuves auront lieu entre le lundi 19 et le vendredi 23 mai 2014.
Un jeu-concours est organisé par l'ensemble des services universitaires des activités physiques et sportives de France : "Filme ton Suaps !"
Il consiste à réaliser une vidéo d'une durée de trois minutes maximum à l'aide d'un téléphone portable ou autre appareil numérique (en format .avi ou .flv).
Une pré-inscription est nécessaire auprès de l'accueil du Centre sportif universitaire (CSU). La vidéo devra être renvoyée par courriel avant le 15 mars 2014 ou déposée à l'accueil du CSU sur clé USB. Ce concours est ouvert à l'ensemble des étudiants inscrits au Suaps pour l'année 2013-2014. Parmi les lots à remporter, le premier prix sera "une camera Go Pro Or" ou bien des bons d’achats de même valeur dans le cas où il s’agirait d’une équipe de candidats.
Les Journées des universités (JU) et des formations post-bac se sont déroulées les jeudi 6 et vendredi 7 février dernier au Palais de la musique et des congrès de Strasbourg. Elles ont rassemblé près de 16 000 visiteurs, essentiellement des lycéens pour les informer sur les formations qu'ils pourraient suivre dès leur bac en poche.
Toute l'équipe d'Espace avenir s'est mobilisée, mais également toutes les composantes de l'Université de Strasbourg étaient présentes lors de cet événement de référence de l'orientation post-bac en Alsace. Rendez-vous l'année prochaine aux futurs étudiants à l'université et rendez-vous à tous aux JU 2015 !
Le devenir des docteurs 2010
Au 1er mars 2013 :
• 84% : le taux d'emploi des docteurs
• dont 29% sont en post-doctorat
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 12 mars midi pour une parution le vendredi 14 mars 2014. Consultez les dates des prochains numéros.